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LE SOLEIL : BENEFIQUE QUAND MEME ?

Je n'insisterai pas sur le bien-être physique et psychologique provoqué par le grand air, la douce chaleur du soleil sur notre corps dénudé : le soleil détend, favorise le sommeil et l'équilibre.

 

Des scientifiques ont démontré l'existence d'une hormone sécrétée par l'épiphyse, appelée mélatonine, qui détend et fait dormir. On est souvent bien plus détendu en été qu'en hiver et rappelez-vous le nombre de gens autour de vous qui disent "ce temps gris me déprime" ; un petit rayon de soleil, et l'humeur vire au rose.
Le soleil a un autre pouvoir essentiel : celui de transformer les stérols de la peau en vitamine D, la vitamine anti-rachitique qui permet la fixation du calcium sur l'os.

LE SOLEIL : EN USER SANS EN ABUSER, C'EST BRONZER SANS RIDES

Le soleil est le siège de réactions thermonucléaires et produit un intense rayonnement électro¬magnétique, irradiant à travers l'espace dans toutes les directions. En ce qui concerne la lumière, cette énergie se répartit en :
• 50% d'infrarouges d'une longueur d'onde comprise entre 800 et 10000 nanomètres, ce sont eux qui pénètrent dans l'hypoderme, y entraînent une vasodilatation et sont responsables de l'effet "chaleur".
• 40% de lumière visible, de 400 à 800 nanomètres.
• 10% d'ultraviolets qui se répartissent en :
o UV A, 320 à 400 nm.
o UV B, 280 à 320 nm, arrêtés par le verre.
o UV C, 180 à 280 nm.
LE RAYONNEMENT SOLAIRE
Le rayonnement solaire qui parvient à la surface de la terre est considérablement modifié par son passage à travers l'atmosphère. En effet, la terre est entourée d'un bouclier sans lequel la vie n'y serait pas possible : il s'agit de la couche d'ozone, située dans la stratosphère à une altitude de 15 à 20 km, qui stoppe les rayonnements meurtriers en provenance de l'espace et dont nous sommes constamment bombardés : les UV C, composantes les plus "dures" du rayonnement solaire, c'est-à-dire à longueurs d'onde les plus courtes, qui sont mortels (ce sont ces UV C que l'on utilise en salle d'opération pour la stérilisation).
La barrière d'ozone, qui fait la une de l'actualité, représente donc un facteur de protection essentiel, et la découverte récente qu'elle comporte des trous au-dessus des pôles et que son épaisseur totale diminue chaque année de façon sensible a conduit les principaux pays developpés à réunir une conférence pour étudier les causes de ce phénomène inquiétant et trouver les moyens d'y remédier. Les facteurs mis en cause sont essentiellement les CFC (chloro-fluo-carbonates, ou fréon), utilisés dans les systèmes de réfrigération et comme gaz propulseurs des aérosols et vraisemblablement aussi les gaz de combustion des jets volant à très haute altitude. Selon certaines estimations, une diminution de 1% de la couche d'ozone entraîne une augmentation de 3,5% des cancers cutanés, car plus cette couche s'amincit, plus grande sera la proportion d'ultraviolets dangereux à atteindre la surface de la terre. Ce sont les UV B qui sont impliqués dans la génèse des cancers cutanés.
A. L'ENSOLEILLEMENT
Il faut savoir que la quantité d'ultraviolets varie :
• En fonction de la saison (maximale en juillet sous nos latitudes)
• En fonction de la latitude (maximale sous les tropiques)
• En fonction de l'heure (maximale quand le soleil est au zénith, c'est-à-dire entre 11 et 14 heures)
• En fonction de l'altitude : il y a une augmentation de 4% de la quantité d'UV B par paliers de 300 m, donc à 1500 m, la quantité d'UV B est de 20% supérieure à celle du niveau de la mer.
• En fonction de la réflexion des UV : elle est de 85% sur la neige, de 15% sur le sable, de 5% sur l'eau et de 3% sur l'herbe : sur la plage un parasol n'est donc pas suffisant pour se protéger à cause de la réflexion des UV sur le sable et à leur diffusion par le ciel.
B. PENETRATION DU RAYONNEMENT SOLAIRE DANS LA PEAU
Il est important de bien comprendre ce mécanisme, car il est la clé de la prévention du vieil¬lissement et du cancer cutanés et permet de mettre au point des méthodes de bronzage en douceur, sans danger.
• Les UV A ou UV longs :
o Pénètrent le plus profondément dans le derme.
o Sont faiblement stimulateurs du bronzage.
o Sont directement actifs sur les fibres de collagène et d'élastine et à l'origine de leur dénaturation. Ce sont eux les vrais destructeurs du derme et les vrais agents vieillissants.
• Les UV B ou UV courts :
o Touchent directement l'épiderme
o Sont à l'origine du bronzage (et du coup de soleil)
o Ils transforment en même temps à longue échéance les cellules épidermiques et fabriquent les cancers cutanés.
o Ce sont eux qui augmentent la production des radicaux libres
C. DE QUELLE PROTECTION NATURELLE DISPOSONS-NOUS CONTRE CES UV ?
Les espèces du monde animal sont protégées contre l'agression solaire par des poils, des plumes ou des écailles.
La peau humaine ne dispose pas de ces protections (si l'on excepte les cheveux qui protègent efficacement le cuir chevelu, très exposé chez le bipède qui inaugura la station debout), mais elle se défend de façon tout à fait originale, et unique dans le monde animal, par la sécretion de mélanine : il s'agit d'un pigment fabriqué par des cellules spécialisées de l'épiderme, les mélanocytes, sous l'action conjuguée des UV A et des UV B.
Cette mélanine élaborée sous forme de petits grains dans la couche la plus profonde de l'épiderme va migrer vers la surface et s'étaler sur toute la hauteur de l'épiderme, empêchant ainsi les UV d'atteindre les niveaux profonds où ils exerceraient leur action destructrice.
Le nombre de mélanocytes est à peu près égal chez tout le monde, mais la qualité et la quantité de pigments qu'ils sécrètent est, elle, très variable. Il s'écoule de 48 et 72 heures entre l'exposition solaire et l'apparition du bronzage protecteur : c'est là une période pendant laquelle la peau n'est pas vraiment armée contre l'agression solaire.
Le bronzage obtenu sera fonction du "phénotype" de chacun, qui détermine de façon innée la couleur des yeux, de la peau, des cheveux (cf. tableau) et la qualité et la quantité de mélanine dont on dispose.

Phototypes
Phototype Cheveux Peau Taches de rousseur Coup de soleil Bronzage
0 Blancs Albinos 0 Constant +++ 0
I Roux Laiteuse +++ Constant ++ 0
II blonds Claire ++ Constant + Hâle léger
III A blonds Claire + Fréquent + Hâle clair ou foncé
III B Châtains Mate + Fréquent + Hâle clair ou foncé
IV Bruns Mate 0 rare Foncé
V Méditerranéen Bruns Mate 0 exceptionnel Foncé
VI Noir Noirs Noire 0 Jamais Noir


Nous ne sommes donc pas égaux face au soleil, et il serait ridicule et dangereux de vouloir être aussi bronzé qu'une méditerranéenne quand on est une rousse à peau laiteuse !
D. LA PROTECTION SOLAIRE

Quand on pense que la peau du front d'un sujet noir doit subir pendant 80 ans les mêmes conditions d'ensoleillement pour développer des altérations dermiques équivalentes à celles d'un sujet blanc de 20 ans, on peut imaginer que vouloir bronzer, c'est bien, mais que de bronzer en se protégeant, c'est mieux encore. Pour bronzer "sagement", il suffit de respecter quelques règles de bon sens : - éviter le soleil entre 12 et 14 heures (heures solaires réelles, soit 14 et 16 heures à l'horaire d'été en vigueur en France) - ne pas rester couché immobile en plein soleil - l'exposition doit être progressive, et cela d'autant plus que la peau est claire et que l'on veut mieux en prévenir le vieillissement.
Comment s'y retrouver dans les indices solaires ?
Au départ, les indices de protection (ou IP) en vigueur en Europe allaient jusqu'à 100 (100 représentant la protection maximale totale)
Or maintenant les indices européens vont jusqu'à 50 , cette IP étant la protection maximale. On trouve en pharmacie des écrans totaux en crème, en fluide extrême, en lait spray, en gel, en stick, tous ces produits étant peu visibles et tres cosmétiques (Anthélios , Bioderma, Eucerin, SVR).
Il faut savoir qu’habituellement, les gens n’utilisent que la moitié de la quantité nécessaire pour une pleine protection. La quantité recommandée est 2 mg/cm2 de peau, ou 30 ml (2 cuillères à soupe) pour tout le corps, ou 2,5 ml (1/2 cuillère à café) pour un bras. Des études publiées indiquent que la quantité généralement utilisée est beaucoup moindre.
Comme le montre le tableau, on a défini des phototypes qui classent les différents types de peaux selon leur couleur, de la peau blanche et laiteuse avec taches de rousseur (la peau de l'Anglaise-type) jusqu'au brun mat. On comprend que les protections à s'appliquer vont varier en fonction du type de peau et des conditions d'exposition.
En général pour brunir sans souffrir de brûlures ni sans trop s'abimer la peau, il faut savoir respecter certaines règles :
• pour les albinos ou les sujets très roux à peau laiteuse (phototype I) : écran total ré appliqué toutes les 2 heures.
• chez les sujets à peau claire (phototype II et III A), il faut un écran total pendant les 4 à 6 premiers jours, puis un produit haute protection pendant le reste du temps.
• les sujets bruns III B et IV utiliseront un produit haute protection les premiers jours, puis un produit bronzant ensuite.
• En cas d'exposition prolongée, il convient de recourir à des filtres avec un indice de protection plus élevé.
• Se rappeler qu'un filtre IP 30 permet une exposition 30 fois plus longue que la durée suffisante pour que la peau devienne rouge en l'absence de protection (de rester 30 fois plus longtemps au soleil que le temps qu'il faut à votre peau pour être rouge (pour les peaux les plus sensibles il suffit d'environ 15 minutes pour devenir rouge)
• se rappeler que les parties les plus fragiles sont le visage et les zones corporelles les plus rarement en contact avec le soleil: les zones les plus agressées sont celles qui reçoivent les rayons solaires perpendiculairement : front, crâne, oreilles, nez, épaules, dos du pied.
• penser à protéger les parties exposées toute l'année (mains, cou, visage) avec des filtres UV A et UV B lorsque vous vous exposez à l'extérieur.
Les produits de protection solaire sont présentés sous différentes formes, qui ne relèvent pas que d'une différence de fluidité ou d'un caractère plus ou moins gras. Alors quelle texture adopter ?
• pour les peaux sèches et fragiles, on choisira plutôt les crèmes et laits émulsions eau dans huile, donc de texture assez grasse, qui sont stables à l'eau et demeurent sur la peau même en cas de forte transpiration.
• les émulsions huile dans eau très fluides seront conseillées pour les peaux grasses. Mais elles sont peu stables dans l'eau.
• Ces deux types d'émulsions se retrouvent aussi bien dans des crèmes antisolaires (consistance plus ferme, plutôt pour le visage) que dans des laits, plus faciles à étaler sur le corps.
• les gels sont pratiques et très appréciés des hommes qui détestent les "trucs qui collent". Ils sont peu gras, mais aussi peu résistants à l'eau.
• les solutions huileuses sont d'application facile, mais leur pouvoir protecteur est en règle faible (IP 2 ou 3). Il n'est évidemment pas question d'utiliser la graisse à traire, ou les huiles sans filtre comme l'huile de coco ou de monoï, avec lesquelles on frit !
Il convient d'appliquer ces crèmes de façon correcte : 2 couches pour avoir un volume correct ,une heure avant l'exposition solaire, pour donner au produit le temps d'imprégner toute la couche cornée, et répéter les applications toutes les 2 heures, ainsi qu'après chaque bain ou douche. Ne pas hésiter à recourir à un écran total waterproof bien gras, si l'on fait de la planche à voile ou tout autre sport aquatique ou carrément un T-shirt !
Si malgré toutes ces précautions vous avez un coup de soleil :
• penser à l'aspirine tout de suite
• appliquer sur la peau toutes les préparations adoucissantes possibles : pulvérisations de Sérozinc à laisser sécher sans essuyer, application de Biafine, crème anti-brûlure efficace, ou même préparation par le pharmacien d'une solution à base de tanin à 10% (tanin 10 g, eau distillée 100 cc), très calmante et décongestionnante.
Sachez donc profiter des progrès de la médecine et de la cosmétologie pour bronzer intelligemment en vous protégeant par des filtres UV A et UV B.
E. QUE PENSER DES AUTO-BRONZANTS ?
Les auto-bronzants : s'ils vous permettent de moins vous exposer et de vous protéger ainsi des effets nocifs du bronzage répété, pourquoi pas ?
Ils contiennent du DHA, une substance chimique qui se combine avec les protéines épidermiques pour colorer la peau sans danger. Le seul problème est que, malgré l'amélioration cosmétologique des auto-bronzants depuis le TAN-O-TAN des années 60, la couleur qu'ils permettent d'obtenir n'est pas toujours idéale, trop jaune ou trop foncée.
Il ne faut pas hésiter à les tester les uns après les autres en attendant à chaque fois quelques heures pour voir si la couleur qu'ils donnent à votre peau vous convient, et renouveler les applications si besoin. Mais attention, il est impératif de bien se laver les mains après l'application sous peine de se retrouver avec des paumes colorées, ce qui ne fait pas très naturel, il faut savoir qu'ils peuvent tacher les vêtements ; il ne faut pas trop en mettre sur les sourcils et les endroits du corps où la peau est plus épaisse (coudes, genoux, chevilles, talons), ils y feraient des placards foncés. Parfois enfin, le produit s'accumule dans les bouchons cornés des pores du nez pour y donner un aspect artificiel.
L'effet le plus satisfaisant est obtenu en mélangeant à part égale son lait corporel habituel avec l'auto-bronzant et l'appliquer le soir avec éventuellement 1 ou 2 couches de plus si la couleur obtenue n'est pas assez foncée.
Certains produits appelés "prolongateurs de bronzage" sont en fait des auto-bronzants contenant du DHA.
F. QUANT AUX UV A EN CABINE ?
D'accord pour "préparer" sa peau, c'est-à-dire induire non pas un bronzage, mais une production de mélanine infime qui permettra à la peau d'être moins vulnérable au soleil. Cette préparation est même recommandée pour les peaux très claires à raison de 2 séances par semaine pendant 3 semaines. Un protocole plus poussé et pratiqué par les dermatologues associe UV A et psoralènes (PUVA) pour la protection contre les allergies solaires, mais c'est plus du domaine médical.
Sûrement à proscrire pour entretenir un bronzage tout au long de l'année et vieillir sa peau prématurément.

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